Historique
Notes
Dans les quelques notes qui suivent, nous nous sommes volontairement bornés aux références essentielles pouvant présenter quelque intérêt pour l'histoire de Montreux.
Les sources principales de notre notice ont été les archives de la société. Ces archives, dont l'accès nous a été facilité par M. Roland Genevey, sont déposées au Greffe municipal du Chàtelard.
Elles comprennent notamment les manuaux ou procès-verbaux de la société, soit huit volumes (vol. 1, 1714-1736 ; vol. Il, 1737-1776 ; vol. 111, 1777-1800 ; vol. IV, 1800-1840 ; vol. V, 1840-1882 ; vol. VI, 1882-1934 ; vol. VII, 19341946 ; vol. VIII, dès 1946) ; à ces huit volumes, il convient d'ajouter un petit registre dans lequel sont consignées les délibérations des années 1632 à 1709 ; la copie sur parchemin de la requête de 1627 et de la Concession souveraine ; le Cartulaire, avec la liste des membres, des abbés et des capitaines, établi par les soins du Baron de Bondeli, à la fin du XVIIIe siècle ; la copie du Cartulaire; les livres de comptes dès 1635 ; les rentiers dès 1749 ; divers autres documents encore, tels que correspondance, lettres de rente, pièces comptables, etc.
Afin de ne pas alourdir le texte, nous nous sommes abstenus, quelques cas particuliers mis à part, de donner pour chaque citation sa référence aux pièces d'archives.
Dans les notes, les abréviations suivantes ont été utilisées
D.H.V. : Eugène Mottaz, Dictionnaire historique du Canton de Vaud, 2 vol., Lausanne 1914.
R.H.V. : Revue historique Vaudoise, Lausanne, dès 1893.
Introduction
1 D.H.V., t. I, p. 3. Sur les différentes acceptions du terme " abbaye ", voir W. Pierrehumbert, Dictionnaire historique du parler neuchâtelois et suisse romand, Neuchâtel 1926, p. 5-6, et Glossaire des patois de la Suisse romande, Neuchâtel 1924, t. I, p. 36.
2 Paul Henchoz (1871-1944), instituteur à Glion pendant trente-cinq ans, a publié dans la R.H.V. une trentaine d'articles sur le passé de Montreux. Il a également réuni en brochure, en 1925, sous le titre Montreux il y a cent ans, une série d'articles parus dans la Feuille d'Avis de Montreux. Le Mémoire Henchoz comprend le texte d'une conférence prononcée à l'assemblée générale du 24 avril 1938, et qui porte le titre " Trois cents ans sous les plis des Echarpes Blanches ", ainsi que quelque 180 pages dactylographiées de notes extraites des comptes et des manuaux de l'Abbaye. Sur l'oeuvre de Paul Henchoz, voir R.H.V. 1944, p. 60.
Chapitre premier
1 Pour ce chapitre, nous avons consulté plus particulièrement les ouvrages suivants : Philippe Amiguet, Montreux. Origines, histoire, littérature, chroniques, légendes et coutumes, Montreux 1950 ; Gustave Bettex, Montreux, Montreux 1913 ; Pierre Chessex, Montreux, Neuchâtel 1956 ; J.-P. Chuard, Le Montreux d'autrefois. Un tableau de la paroisse au XVIIIe siècle, dans journal de Montreux du 20 novembre 1954 ; Charles Gilliard, Montreux au XVe siècle, dans R.H.V. 1910 du même, Seigneurs et paysans dans la paroisse de Montreux, Lausanne 1911 Paul Henchoz, Notes sur l'unité montreusienne, dans R.H.V. 1920 ; du même, Contribution à l'histoire de Montreux, dans R.H.V. 1921 ; D.H.V., t. I et II ; Eugène Rambert, Montreux, Neuchâtel 1877 ; H. Ravussin, La vie rurale à Montreux, dans Terre helvétique, Neuchâtel 1931 ; Maxime Reymond, Le vignoble vaudois à travers les siècles, Lausanne 1933.
2 Charles Gilliard, Montreux au XVe siècle, dans R.H.V. 1910, p. 374-375. Remarquons que le texte de Gilliard décrit Montreux au XVe siècle. Cependant, la paroisse ne devait pas avoir tellement changé de physionomie en cent ou centcinquante ans pour que la description citée ne vaille pas aussi pour la période qui nous intéresse. Voir aussi Louis junod, Le château, le bourg et la ville neuve de Chillon, Lausanne 1946, p. 6.
3 Abrégé de tout ce qui regarde le Pays de Vaud (1660), dans les Anciennetés du Pays de Vaud. Etrennes historiques pour 1901, Lausanne 1901, p. 202.
4 E. de Mellet, Le bailliage de Vevey et Chillon du XIVe au XVIIe siècle, avec Armorial tel qu'il était en 1660, Vevey 1861, p. 49.
Chapitre II
1 L'original de la " supplication " n'existe plus. Une copie sur parchemin en est conservée avec la concession souveraine dans le Cartulaire établi par les soins d'Emmanuel de Bondeli, baron du Châtelard. Nous nous sommes servi, ici, de la Copie de Cartulaire de la Noble Société des Echarpes Blanches de Montreux, copie datant de la fin du XVIIIe siècle.
2 Le bailli de Chillon était, en 1627, Samuel Tscharner. Il exerçait son autorité sur le bailliage de Vevey, comprenant l'actuel district du même nom, moins le cercle de Corsier, mais plus la commune de Villeneuve. D. H. V., t. Il, p. 748.
3 Archives de l'Etat de Berne, Rathsmanual der Stadt Bern, N'l 53, p. 148.
4 Tous portaient des noms de familles établies dans la région. Nous donnons, ci-dessous, la date de l'établissement de ces familles à Montreux, d'après le Répertoire des noms de familles, dressé par Henri Chastellain et déposé aux Archives cantonales à Lausanne :
jallioud (ou jaloz, jalliod), aux Planches en 1590 ; Dufour, à Vernex en 1600, à Montreux en 1620 ; Chessex, à Glion en 1592, à Veraye en 1595, aux Planches en 1653 ; Goncet (ou Gonseth), à Chêne en 1575 ; Rivaz, à Montreux en 1587 ; Muri (ou Mury), à Aigle en 1637 ; Louraz (ou L'Orat, Lorat), à Glion en 1592, aux Planches en 1694 ; Dubochet, à Pertit en 1590, à Sâles en 1610 et à Sonzier en 1610 également ; joray (ou joret ou jorret), à Sonzier en 1596, à Montreux en 1628.
5 Ces quelques notes sur les fondateurs des Echarpes Blanches sont tirées de la conférence de Paul Henchoz, citée plus haut.
Chapitre III
1 Ce règlement est reproduit d'après la Copie de cartulaire, citée plus haut. Il existe une copie sur parchemin de ce premier règlement, scellé au sceau de LL. EE. Il est logé dans une boite, faite spécialement pour lui.
2 Voir à ce sujet l'excellent exposé de Charles Gilliard, Berne et le Pays de Vaud, dans Le Major Davel, 1670-1723, Etude historique, Lausanne 1923, p. 1-28.
3 D'après Edouard Urech, La devise de La Chaux-de-Fonds : " Dieu pour guide ", dans Musée neuchâtelois 1959, p. 128.
4 Charles Gilliard, Conseils à un jeune soldat, dans R. H. V. 1937, p. 54.
5 Eugène Mottaz, L'Abbaye des Mousquetaires de Vuiteboeuf, dans R.H.V. 1947, p. 218.
6 Ce règlement se trouve dans la Copie de cartulaire, citée plus haut.
7 Gustave Bettex, Abbaye des Echarpes Blanches de Montreux, Montreux 1900, P. 8.
8 D'après le Manual 1800-1840, p. 223-229.
Chapitre IV
1 Il s'agit d'Emmanuel-Henri Vincent (1747-1825), descendant des Vincent du Chàtelard, imprimeur à Lausanne. Voir Louis Junod, De l'Imprimerie Vincent à l'Imprimerie Centrale de Lausanne, Lausanne 1948, p. 9-88. C'est une biographie très complète d'Emmanuel-Henri Vincent, qui fut le premier imprimeur de la Gazette de Lausanne.
2 Rappelons que François-Louis-David Bocion (1828-1890) fut confié, à l'âge de dix ans, à son grand-père maternel David Doret, à Montreux, où il passa deux ans et où il suivit l'école primaire. Voir Marc-V. Grellet, Nos peintres romands du XVIIIe et du XIXe siècles, Lausanne, p. 221-222, et Paul Budry, François-Louis Bocion, le peintre du Léman, Lausanne, p. 6.
3 Renseignements tirés d'un article, paru sans nom d'auteur, dans le Conteur vaudois, Lausanne 1882, No 25, p. 3-4.
4 Sur l'histoire du cimetière paroissial de Montreux, voir Paul Henchoz, Montreux il y a cent ans, Montreux 1925, p. 47-54.
Chapitre V
1 D'emblée, nous tenons à préciser que nous avons sensiblement modernisé l'orthographe des citations qui vont suivre, afin d'en faciliter et la lecture et la compréhension.
2 Voir notamment à ce sujet Charles Gilliard, Pages d'histoire vaudoise, Lausanne 1959, p. 229-230.
3 Rappelons que Pantalon était un personnage de la comédie italienne, portant une longue culotte, à laquelle il a donné son nom. Par extension, Pantalon a pris le sens de comique, qu'il a ici.4 Différentes épidémies de peste atteignirent le Pays de Vaud, au XVIII, siècle, et plus particulièrement la région Vevey-Montreux, dans les années 1611, 1628-1640, 1652. La dernière épidémie grave sévit de 1663 à 1670. Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, t. V, p~ 260. Voir aussi Eugène Olivier, Médecine et santé dans le Pays de Vaud, au XVIII6 siècle, Lausanne 1939, t. 11, p. 1146.
5 Eugène Rambert, Montreux, Neuzhâtel 1877, p. 81.
6 Paul Henchoz, L'école populaire dans le passé, dans Annuaire de l'instruction publique en Suisse, Lausanne 1934, p. 260.
7 D'après le Dictionnaire historique et biogaphique de la Suisse, t. I, p. 416418 et E. Gilgen, L'arme à leu du soldat suisse au XIX' et au XX6 siècles, dans Revue militaire suisse, Lausanne 1958, p. 32-42.
8 Sur le " papegay ", qui consistait en un oiseau en bois sculpté, de la grosseur d'un pigec~n, que l'on hissait à une certaine hauteur et sur lequel s'exerçait l'habileté des tireurs, voir D.H.V., t. Il, p. 403, et Frédéric Amiguet, Les Abbayes vaudoises. Histoire des sociétés de tir, Lausanne 1904, p. 18 et suivantes.
Chapitre VI
1 La lettre de Gibbon sur le Gouvernement de Berne, publiée par Louis Junod, dans Miscellanea Gibboniana, Lausanne 1952, p. 124.
2 Les serments sont contenus dans les Manuaux 1737-1776 et 1777-1800.
3 Les confrères des Echarpes Blanches n'étaient pas les seuls, dans la région, à se livrer aux plaisirs de la " bravade ", qu'on appela bientôt parade. Les membres de la confrérie des vignerons de Vevey la connaissaient également aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voir à ce sujet Géo-H. Blanc, Histoire de la Confrérie des Vignerons, dans l'ouvrage commémoratif Les Fêtes des Vignerons de Vevey (1647-1955), Lausanne 1956, p. 40-45.
4 Paul Henchoz, Montreux il y a cent ans, ouvrage déjà cité, p. 12.
5Voir Ernest Naef, L'étain et le livre des potiers d'étain genevois, Genève 1920.
6 Il est extrêmement ardu d'apprécier la valeur monétaire autrefois. Un de nos bons historiens, Emile Kupfer, écrit à ce propos : " La multiplicité des monnaies est alors telle, qu'il est impossible d'en donner une idée, même sommaire en peu de mots. " Disons simplement qu'un florin valait 12 sols, 144 deniers ou 4 batz ; qu'un écu petit valait 20 batz et qu'un écu blanc valait 30 batz. Voir Emile Kupfer, Morges dans le passé. La période bernoise, Lausanne 1944, p. 283285, et G.-A. Chevallaz, Aspects de l'agriculture vaudoise à la fin de l'ancien régime, Lausanne 1949, p. 25-26, ainsi que le D.H.V., t. Il, p. 216-219.
Chapitre VII
1 L'organisation militaire bernoise prévoyait le service obligatoire pour tous les sujets, de 16 à 60 ans. En étaient seuls exemptés les pasteurs et quelques magistrats. Paul Maillefer, Histoire du Canton de Vaud, Lausanne 1903, p. 310.
2 Voir à ce sujet J.-P. Chuard, Le Montreux d'autrefois. Le baron de Bondeli et les Echarpes Blanches, dans le journal de Montreux du 26 mai 1956. Rappelons que la famille de Bondeli était l'une des plus anciennes de la ville de Berne, dans l'administration de laquelle plusieurs de ses membres occupèrent des fonctions importantes. Emmanuel de Bondeli (1660-1743), professeur de philosophie, membre du Grand Conseil, fut au service de l'Electeur de Brandebourg, avant d'être bailli d'Aubonne et d'Echallens. Il acquit la seigneurie du Châtelard en 1708. Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, t. II, p. 232.
3 Sur cette période troublée de l'histoire montreusienne, voir Philippe Amiguet, Montreux, ouvrage cité, p. 73-85 et Charles Gilliard, Seigneurs et paysans... ouvrage cité, d'après lequel nous reproduisons les passages de la lettre de Bondeli, p. 39-40.
Chapitre VIII
1 Rappelons que Bonaparte traversa le Grand-Saint-Bernard le 20 mai 1800. Une division française de 7000 hommes, environ, fut cantonnée, dès le début du mois de mai, de Coppet à Vevey. Sur cette période, voir Eugène Mottaz, Le Journal du Professeur Pichard, Lausanne 1891, p. 293-300.
2 Voir à ce sujet Jacques Burdet, La danse populaire dans le Pays de Vaud sous le régime bernois, Bâle 1958.
3 De l'incendie de Chernex, le Doyen Bridel a laissé un récit intéressant dans les Etrennes helvétiennes et patriotiques pour l'an de grâce 1816, Vevey 1816, p. 100-105. Il rapporte notamment que dix-sept maisons et quatorze granges et écuries furent détruites par le feu, malgré les secours qui étaient arrivés de partout, avec promptitude. On rebâtit le village, mais cette fois-ci en pierre. Sur l'incendie, voir aussi D.H.V., t. I, p. 420.
4 Cité par Paul Henchoz, L'année de misère dans la région de Montreux, dans R.H.V. 1934, p. 71.
5 Sur le séjour que F.-C. de La Harpe et sa femme firent à Montreux, voir Charles Gilliard, F. C. de La Harpe au soir d'une longue vie, dans R.H.V. 1938, p. 151-152, et René Secrétan, Frédéric-César de La Harpe à Montreux, dans la Feuille d'Avis de Vevey du 25 novembre 1946. Ces deux auteurs citent de larges extraits des lettres que La Harpe écrivit de Montreux.
6 Sur le Tir fédéral de 1836, voir Eugène Mottaz, Centenaire de la Société vaudoise des Carabiniers. Notice historique, Lausanne 1925, p. 46-60.
7 Sur l'histoire de la Rouvenaz, voir Paul Herichoz, Montreux il y a cent ans, ouvrage cité, p. 10-15, et D.H.V., t. II, p. 568.
8 L'Abbaye des Carabiniers de Montreux, connue aussi sous le nom de " Carabinière ", a été fondée en 1776. A l'origine, elle était une société de musique sacrée, qui introduisait les choeurs à l'église, avant l'époque des orgues. Autour de 1830, elle se transforma en une société de tir, qui a tous les deux ans sa fête et son tir traditionnels. Voir le journal de Montreux du 20 mai 1955. Quant à la Société de tir au fusil de Montreux, elle fut fondée en 1850.
9 Emile Henchoz, L'ancienne abbaye de Château-dOEx, Château-d'OEx 1946, p. 104.
10 Notons que c'est à l'occasion de cette fête de 1900, à la Villa Florentine, que G. Bettex écrivit la courte notice sur les Echarpes Blanches, déjà citée, qui contient plusieurs photographies intéressantes de l'époque.
Chapitre IX
1 Sur cette période, voir Philippe Amiguet, Montreux, ouvrage cité, p. 207212 Pierre Grellet, Etrangers et voyageurs, dans Cent-cinquante ans d'histoire vaudoise (1803-1953), Lausanne 1953, p. 369-381, et Jean-Villard Gilles, Mon demi-siècle, Lausanne 1954, p. 20-25.
2 Notons cependant que les Echarpes Blanches votèrent 500 francs à la souscription nationale, lancée par la Société suisse des officiers, pour doter notre armée d'une aviation militaire. Cette souscription se termina en mai 1914 et rapporta 1734 564 francs.
3 Voir sur cette période H. Sprintz et C.-G. Margot, Notice historique de la Société des Hôteliers de Montreux et environs, Montreux 1929, p. 66 et suivantes.
4 Voici, à titre documentaire, ce qu'ont coûté à la caisse de la société les fêtes d'après la première guerre : 1923, fr. 3726.20 ; 1925, fr. 3896.20 ; 1927, fr. 6477.20 ; 1929, fr. 3357.15 ; 1931, fr. 2853.95 ; 1933, fr. 2192.75.
5 Extrait d'un récit de la fête de 1935, par Paul Dubochet, journaliste, annexé aux procès-verbaux, volume 1934-1946.
6 Extrait du discours de M. Henri Anet, lieutenant d'abbé, à la fête de 1952, d'après le compte rendu de jean Ecuyer, dans le journal de Montreux du 7 juin 1952.
Chapitre X
1 Juste Olivier, Le canton de Vaud. Sa vie et son histoire, Lausanne 1938, t. I, p. 357.
2 Alfred Cérésole, A la veillée - Récits divers - Contes et croquis vaudois pour jeunes et vieux, Lausanne 1889, p. 66-88.
3 Emile Yung, Montreux et ses environs - L'un des plus beaux pays du monde, Zurich 1898, p. 63-66.
4 Gustave Bettex, Abbaye des Echarpes Blanches de Montreux - 1627-1900, ouvrage cité.
5 Gustave Bettex, Echarpes Blanches - Idylle-revuette en un acte, Montreux 1904.
6 Frédéric Amiguet, Les Abbayes vaudoises - Histoire des sociétés de tir, Lausanne 1904, p. 254-258.
7 Jean Nicollier, Institutions de chez nous, dans la Gazette de Lausanne du 4 juin 1956.
8 Edouard Helfer, L'Abbaye des Echarpes Blanches à Montreux, dans Folklore suisse. Bulletin de la Société des Traditions populaires, Bàle 1956, p. 21-24.
9 Berthe Clerc, jozelle, Montreux s. d., p. 35-36.
10 William Argenton, Beaux Messieurs des Echarpes Blanches, dans le Journal de Montreux du 28 mai 1954 et recueilli dans Fenêtre sur l'azur, Montreux 1958, p. 115-116.
Conclusion
Le mot est de Paul Morand, que cite Philippe Amiguet, Montreux, cité vaudoise, cité européenne, dans la Revue des P.T.T., Berne 1959, p. 169.
NOTE SUR L'ILLUSTRATION
Le frontispice que nous reproduisons en hors-texte, entre les pages 4 et 5, orne le Cartulaire établi en 1796 par les soins du Baron de Bondeli. Il représente le porte-drapeau de la Noble Abbaye, en tenue officielle. Cette œuvre n'est pas signée. On peut l'attribuer au peintre aquarelliste veveysan, Louis joyeux, dont le nom est fréquemment associé à celui de Wechselberg. Les armoiries qui y figurent sont celles d'Emmanuel de Bondeli.